Netlinking : 12 vérités SEO sur les liens avec Maxime Doki-Thonon


Laura : Bien, à surveiller alors. On le disait en introduction, une manière de faire des liens, ce n’est pas nécessairement que de les acheter. C’est aussi de faire des relations publiques (RP), par exemple. On peut aussi faire ce qu’on appelle du link baiting, c’est-à-dire créer un contenu qui est tellement cool, intéressant, tendance, marrant, qui génère une émotion, que ça va générer des liens naturels. La première a choisi à laquelle on peut penser, c’est : je crée une étude, par exemple. Je la diffuse aux médias et aux blogs thématisés. Et si ça les intéresse, ils en font un article et donc ils me font un lien.

Est-ce que la création de contenu de haute qualité et le link Baiting, comme cet exemple-là, est devenu les stratégies les plus efficaces pour obtenir une grande quantité de backlinks ou pas ?

Maxime : Obtenir des liens avec la création de contenu de haute qualité et le lien appâtage, c’est possible et c’est très bien. Cela va permettre aussi d’avoir un bon terreau de liens, mais ça ne suffit pas dans la majorité des cas. Ce ne sera pas évolutif. On ne peut pas baser toute sa stratégie sur l’espoir que les médias vont parler de nous naturellement. Et pourquoi ? Parce qu’il faut revenir au basique. Le média, qu’est-ce qu’il a à y gagner à parler de tout le monde gratuitement et naturellement tout le temps ? Même si vous faites un super contenu qui intéresse les lecteurs du média, souvent, les médias vont avoir le choix entre plusieurs super contenus, et ils vont plutôt choisir celui qui paie pour le diffuseur.

Disons-nous vraiment les choses. Aux États-Unis ou en Angleterre, par exemple, on entend beaucoup parler de digital PR, qui peut être synonyme de link Baiting. Dans plus de la moitié des cas, en fait, ce sont des articles sponsorisés derrière. C’est vrai qu’il y a des contenus qui sont repris de façon super naturelle par les médias, par exemple une étude, une infographie. Je pense que c’est vraiment une stratégie gagnante de faire un contenu de haute qualité et de faire du sponsoring de ce contenu. Pour moi, il ne faut pas voir cela comme un choix entre deux choses opposées. On peut faire des articles sponsorisés avec un contenu de super qualité qui intègre des infographies, des études, des choses qui intéressent vraiment les publics. C’est ce qu’on doit tous viser, je pense.

Laura : Oui, je te rejoins. Je pense aussi qu’on a rencontré un peu le lien appâtant sur un piédestal, parce que c’est le Graal de la créativité. Quand tu arrive à faire ça et que tu obtiens 100, 150 ou même beaucoup plus de liens, c’est que tu as été inventif, que tu as été très bon. Tu n’as pas juste eu à sortir le carnet de chèques, tu vois ?

Maxime : Oui, il y a un peu de chance aussi. Par exemple, tu fais une super étude, un super contenu, et tu les lances auprès de la presse juste après les élections européennes, et là, plus personne ne veut parler d’autre chose que de ça. Tout ton budget de création de contenu part à l’eau. On dit que les liens naturels sont gratuits, mais faire une belle stratégie de PR, créer un contenu qui donne envie d’être partagé par les médias avec une étude, une infographie, ça coûte beaucoup d’argent aussi.

Laura : Par exemple, tu dors une étude en même temps que ton concurrent, mais tu ne le savais pas, et lui est plus gros que toi. Pareil, tu te fais bouffer. Cela rejoint aussi ce que je disais au début. Si on lance une stratégie de netlinking, s’appuyer sur les gens autour de soi est une bonne idée. Si je donnenais l’exemple de l’étude, c’est parce que, par exemple, créer un baromètre — donc une étude qui revient chaque année — au bout d’un moment, on devient référent, et au bout d’un moment , cela paie. Par contre, cela peut mettre un peu de temps. Il y a une vraie combinaison à avoir entre contenu de haute qualité et achat de lien. Je ne suis pas pour dire qu’on met tout le budget hors ligne sur les plateformes d’achat de liens. Même toi qui représente une plateforme d’achat de lien, je pense que tu seras d’accord avec moi qu’avoir un équilibre est important. Il y a des choses qui marchent sur le court terme, comme l’achat de lien, et des choses qui peuvent marcher sur le long terme, comme avoir de la créativité dans ses contenus, créer une marque et faire du marketing au sens large.

Maxime : Oui, les deux permettent de travailler les choses sur le long terme. Nous, en interne chez Rocket Marketing, on développe Reech, une agence de marketing d’influence, et depuis une dizaine d’années, tous les ans, on fait une étude sur le marché de l’influence. On a réussi à créer un rendez-vous chez les médias qui vont parler naturellement de l’étude. Le problème qu’on observe, c’est que même si les médias parlent de nous, parfois, il n’y a pas de lien à l’intérieur des articles, parce que c’est leur politique de ne pas faire de liens externes , sauf s’ils sont sponsorisés. Même quand sur un des liens, parfois, ils ne renvoient pas vers les bonnes pages avec les bonnes ancres. Et il ya des médias qui ont compris qu’on pouvait être annonceur, et qui s’empêchent de nous identifier, à moins qu’on paie pour cela.



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