référencer ses vidéos sur YouTube et Google !


La pratique du SEO sur YouTube vise à bien positionner ses vidéos sur la célèbre plateforme. Mais c’est aussi un bon moyen pour ressortir sur Google.

La pratique du SEO sur YouTube est indispensable pour positionner des vidéos au sommet des résultats et bénéficier d’une visibilité accrue sur le 2e site le plus populaire au monde. Ce que l’on sait moins, c’est que la même stratégie permet de faire ressortir ces contenus dans la SERP. De quoi démultiplier le nombre de vues… et les interactions.

La vidéo est, de loin, le format le plus consommé sur le web, avec une portée globale de 92 % selon Statiste. Un format qui répond à la fois aux attentes des internautes (des contenus plus accessibles et plus faciles à consommer) et aux nouveaux usages, notamment mobiles.

Preuve de ce succès : YouTube est le 2e site le plus populaire après Google, avec 33 milliards de visites par mois (Statiste). Il est donc naturel, pour un créateur de contenu, de vouloir positionner ses vidéos au plus haut dans les résultats de recherche sur cette plateforme extrêmement populaire. C’est là que la pratique du SEO sur YouTube entre en jeu. Mais il y a plus : des vidéos référencées sur YouTube ont toutes les chances de bien se positionner également dans la SERP de Google.

Les principes fondamentaux du SEO sur YouTube

L’algorithme de YouTube pousse vers l’avant les vidéos (et les chaînes) qui répondent aux critères de cohérence (via les mots-clés), de contextualisation (en se fiant aux éléments textuels qui entourent les vidéos), de performance et d’accessibilité. Les piliers du SEO sur YouTube sont donc relativement proches des bonnes pratiques du référencement naturel sur Google… À ceci près que les robots ne peuvent pas « voir » les vidéos et qu’ils abordent le problème de l’indexation d’une manière quelque peu différent. Quels sont ces piliers ?

Les mots-clés

Le premier pilier, c’est la recherche des mots-clés pertinents sur lesquels optimiser vos vidéos. Il s’agit d’identifier les expressions tapées par les internautes sur YouTube pour trouver des contenus dans les thématiques qui les intéressent, et sur lesquelles vous désirez vous positionner. Pour cela, les suggestions de recherche (qui s’affichent quand on commence à taper des termes dans le champ dédié) constituent un excellent point de départ.

Il est toutefois indispensable de prendre en compte la concurrence : avec 500 heures de vidéo uploadées sur la plateforme chaque minute (Informations sur le classement Web), il peut s’avérer très difficile de se démarquer sur des termes trop populaires. Une meilleure stratégie consistera alors à s’orienter vers des expressions de niche, moins concurrentielles.

La contextualisation

Le deuxième pilier du SEO sur YouTube, c’est la contextualisation du contenu. Comme indiqué plus haut, l’algorithme est incapable de « voir » les vidéos : pour évaluer leur pertinence au regard des mots-clés recherchés, il tient compte des termes travaillés dans les métadonnées. Cela signifie qu’il faut…

placer le mot-clé principal dans le titre (celui-ci étant limité à 55 caractères) ; rédiger une description cohérente et riche en informations, qui intègre à la fois le mot-clé principal, les termes secondaires, et les expressions sémantiques proches (dans la limite de 300 mots, sachant que seuls les 100 premiers caractères s’affichent avant le bouton « plus afficher ») ; insérer le mot-clé principal dans la miniature de la vidéo (la vignette qui apparaît dans les résultats de recherche et sur la playlist de la chaîne) ; ajoutez des tags avec des mots-clés descriptifs pour aider les internautes à trouver la vidéo.

Ces outils sont les seuls leviers qui vous permettent de communiquer directement avec l’algorithme et d’avoir une certaine maîtrise de votre SEO sur YouTube.

En effet, la lecture des mots-clés et l’analyse de l’environnement sémantique donnent à la plateforme des indications quant à la pertinence de vos contenus, au même titre que la catégorie sélectionnée – un autre point à ne pas négliger. Pensez également à utiliser la description comme un « hub » pour orienter les utilisateurs vers d’autres contenus et d’autres supports numériques (site web, réseaux sociaux, etc.).

Les performances

Le troisième pilier, c’est la performance de la vidéo : tous les indicateurs qui témoignent de sa popularité aux yeux des internautes. De nombreux signaux sont collectés par l’algorithme, comme les vues, le nombre de « j’aime » (l’icône représentant un pouce levé), les partages… Mais aussi le nombre d’abonnés sur la chaîne et le temps de visionnage global, c’est-à-dire le cumul des heures regardées par les utilisateurs sur l’ensemble des vidéos de la chaîne.

D’autres facteurs ont une moindre importance : la rétention de l’audience (qui correspond aux passages les plus visionnés), le taux de lecture (le rapport entre les visionnages complets d’un contenu et les visionnages abandonnés avant la fin), le de clics sur la miniature, le taux de clics sur l’écran de fin (utilisé pour incruster un appel à l’action ou proposer d’autres contenus à regarder), etc. Des statistiques accessibles depuis le YouTube Studio.

L’accessibilité

Le quatrième pilier est trop souvent ignoré des créateurs de contenu. Les vidéos YouTube sont faites pour être vues dans les meilleures conditions possibles, et le référencement doit refléter cette volonté d’accessibilité. Citons trois leviers majeurs :

Le sous-titrage, d’autant plus essentiel que 75 % des utilisateurs regardent des vidéos sans le son (Digiday). Plutôt que d’opter pour la fonctionnalité de génération automatique de sous-titres de la plateforme, créez votre propre fichier : le résultat sera plus qualitatif, plus propre, et vous aurez l’opportunité d’insérer des mots-clés supplémentaires. Le chapitrage de la vidéo, qui permet de distinguer les différentes sections du contenu. Les internautes peuvent ainsi accéder directement aux parties qui les intéressent, et c’est encore une occasion pour placer des mots-clés. Les fiches info, qui font les vidéos plus interactives. Une fiche permet d’afficher un encadré en cours de visionnage pour renvoyer vers un autre contenu, vers une playlist, vers une chaîne, ou vers une page web externe. Cette fonctionnalité améliore l’expérience utilisateur en apportant des informations pertinentes.

Gardez en tête que l’algorithme de classement évolue en permanence, afin d’améliorer sans cesser l’expérience vécue par les internautes. Ces critères de SEO sur YouTube sont donc susceptibles de changer avec le temps.

Faire ressortir ses vidéos dans la SERP de Google

Un bon usage du SEO sur YouTube a un autre avantage : les vidéos bien optimisées sur la plateforme ont tendance à être mieux positionnées sur Google. C’est cohérent, dans la mesure où le format vidéo est de plus en plus poussé dans la SERP, y compris au niveau de la recherche universelle (la page qui affiche l’ensemble des résultats, agissant sur le type de contenu – et incidemment, celle qui apparaît en premier après une requête).

C’est logique, aussi, lorsqu’on sait que YouTube fait partie de l’écosystème Google depuis 2006. Les deux outils sont intimement connectés, et le moteur ne fait pas mystère de cette relation : une majeure partie des vidéos diffusées dans la SERP sont tirées de… YouTube !

Conséquence : une vidéo correctement optimisée sur le réseau social peut se retrouver très bien placée dans les résultats de Google. Un exemple avec une requête de type « personnalité » : si l’on tape « Ruben Taïeb » dans la barre de recherche, le moteur affiche une sélection de pages web (le profil LinkedIn, un article publié sur le site de Bpifrance…), ainsi que plusieurs vidéos hébergées sur YouTube qui lui sont consacrées, à l’instar d’un épisode de la chaîne LITTLE BIG THINGS, associée au entreprise de podcast du même nom.

C’est un gain de visibilité inestimable. Mais comment ça marche, concrètement ? En réalité, l’algorithme de Google ne fait rien d’inédit : il s’appuie sur les informations communiquées par sa plateforme sœur. C’est pourquoi une bonne stratégie SEO sur YouTube contribue à un bon positionnement dans la SERP.

Dans les faits, le moteur tient compte, lui aussi, de la contextualisation par les mots-clés, des performances et de l’accessibilité. Parfois, il les emploie différemment : par exemple, le chapitrage peut être repris par Google dans la SERP, comme dans l’image ci-dessus. Ce qui a pour effet d’augmenter significativement la taille du résultat !

Pousser le SEO YouTube un peu plus loin pour glaner des places dans la SERP

Mais il est possible de forcer un peu la manœuvre et d’optimiser encore le référencement d’une vidéo – cette fois, à destination de la SERP. Voici le commentaire :

En cherchant des mots-clés pertinents directement dans la SERP, afin d’identifier les requêtes sur lesquelles Google est susceptible de donner la priorité au format vidéo. C’est souvent le cas des expressions de type « tutoriel » (« comment faire ceci ou cela ») qui permettent, au passage, d’accéder à la position zéro. En créant une page web dédiée à la vidéo YouTube que l’on souhaite optimiser, et en dépendant des deux supports. Dans la description de la vidéo, il suffit d’ajouter un lien vers la page en question. Et sur la page elle-, on intègre la même vidéo directement depuis YouTube : l’internaute à la possibilité de la visionner sur place ou d’accéder à la plateforme. Cette construction permet de décupler l’effet du SEO sur YouTube en donnant plus de contexte à Google, à condition d’agrémenter la page de mots-clés pertinents (idéalement, dans un résumé de la vidéo, voire dans une retranscription partielle ou intégrale) . Si les choses sont bien faites, vous pourrez faire apparaître dans la SERP à la fois la vidéo YouTube et la page qui l’héberge sur votre site web, comme on peut le voir ici : En optimisant la miniature et le titre de la vidéo, de façon à ce que les internautes soient incités à cliquer dessus depuis la SERP : c’est un puissant signal envoyé à Google. En allant voir ce que font vos concurrents. Intéressez-vous de près à leur stratégie de SEO sur YouTube. Analysez leurs contenus pour tâcher de comprendre ce qui fonctionne : durée des vidéos, formats privilégiés, choix des mots-clés, rédaction des titres et des descriptions, ton employé, leviers d’interactivité… Dites-vous que si ces vidéos ont convaincu Google, c’est que vous pouvez, vous aussi, séduire l’algorithme avec vos propres contenus.

Gardez une chose en tête : Google donne toujours la priorité aux vidéos les plus qualitatives, les plus pertinentes et les mieux optimisées.

Servez-vous du SEO YouTube à votre avantage pour booster la visibilité de vos contenus sur la plateforme, mais aussi pour convaincre le moteur de les mettre en avant dans la SERP !



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